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Vanille fraise, par Rolande Moreau

Tout va mal pour Brigitte Jean.

 Au moment de mettre un terme à une carrière menée tambour battant, la voici prise de vertige : convaincue que la retraite n’est pas faite pour elle, elle n’entrevoit dans son avenir que déclassement et ennui.

Anti-héroïne narcissique et tyrannique, elle apparaît pétrie de certitudes et manifeste une incapacité totale à se remettre en cause. Ce sera pourtant grâce à la perte de ses repères, lors d’un voyage en Guadeloupe, qu’elle parviendra peu à peu à s’ouvrir au monde et aux autres.

Humour et caricature s’allient dans le récit de ses mésaventures rocambolesques, afin de composer une parodie de roman d’éducation, alternant mises à l’épreuve, dérapages, inversions et épiphanies.

Avançant par rebondissements, de situations tragi-comiques en résolutions cocasses, la farce s’autorise néanmoins quelques passages plus méditatifs, tirant le récit vers une réflexion plus soutenue sur le couple, l’amitié, la liberté.  Sont ainsi confrontés comédie burlesque et genre sérieux, pour mieux en bousculer les codes.

Parmi les épisodes qui organisent ce va-et-vient, se trouvent : un naufrage, un kidnapping, un carnaval, un karaoké, ainsi que plusieurs ivresses, un memento mori et quelques extases.

Une brochette de personnages éclectiques accompagne notre protagoniste dans sa quête.  On identifiera par exemple : des stars, un pirate, un agent très spécial, quelques naturistes et pléthore de retraités. Pour conduire son récit, l’autrice a bénéficié de l’aimable participation fictive de Yannick Noah, ainsi que du concours de Monique Abelluci, Julie Robert, Jacques Nicole, Thomas Crouze, pour ne citer que quelques-uns des avatars français de célébrités internationales qui se faufilent dans ces pages.

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